Magiciens, musiciens, techniciens, bref, des virtuoses !

Les enfants du pays, les virtuoses, ont brûlé les planches d’Ercanscène ce vendredi, dix ans après l’avoir fait pour la première fois au même endroit. Une ultime répétition devant un public sans filtre, en effet les écoliers du village de la maternelle grande section aux CM2 ont été les premiers à vivre ce spectacle adapté à leur âge et ils ont tous été captivés…

Avant le spectacle, dans la salle, le papa des virtuoses que sont Mathias et Julien Cadez, s’entretenait avec leur grand frère, Alexis Hazard. Le temps de rappeler que le papa exerçait la magie sous le pseudonyme « Pédro de la Mala » mais aussi leur grand-père qui se nommait « Phalséno ». Une famille de spectacle et de féérie. Installés dans les gradins et en parterre avec leurs enseignants, les écoliers ont écouté l’allocution de Bernard Hameau, président de l’association « Virtuoses et compagnie » ainsi que celle de Michaël Leroy, 1er adjoint au maire. Et voilà sur scène les artistes qui se présentent, la tenue flamboyante et la coiffure excentrique. Ils déroulent leurs doigts sur les claviers des deux pianos sur scène. De l’humour, de l’audace, de l’ingéniosité et surtout beaucoup de dextérité à manier leur instrument de musique. Ce spectacle est nouveau, intitulé « En pleine tempête », il est joué pour la troisième fois alors que le précédent a connu 550 scènes à travers l’Europe. C’est un beau cadeau pour les écoliers en passe d’être en vacances de Noël. Le spectacle sera également joué ce week-end devant le grand public et dans sa version totale d’une heure trente. Autre nouveauté d’importance, une cousine s’est associée au duo. Elle se nomme Anna Gagneur. Si les garçons maîtrisent le piano après de longues heures passées au conservatoire, Anna sublime le violon. L’archer vole, grince, patine et exerce une battle avec les claviers. Des jeux d’acteur et des tours de magie s’immiscent dans un spectacle sans temp mort. Les jeux de lumière, les bruitages mettent en exergue les prestations musicales. Ici les œuvres de Vivaldi, Bach et Liszt côtoient Ennio Morricone (l’homme à l’harmonica), Hanz Zimmer (Pirate des Caraïbes) ou encore John Williams (Harry Potter). Une alchimie qui touche tous les publics. « Les virtuoses ont bien voulu jouer devant les scolaires car c’était l’occasion de faire une ultime répétition avant le grand public et c’était aussi en accord avec la municipalité qui apprécie quand les artistes veulent bien jouer devant des enfants » terminait le premier adjoint en discussion avec un enseignant.