Le quartier de la rue Anne Frank en passe de changer de physionomie

Alain Bézirard, maire, a une devise qu’il applique régulièrement. En effet « Mieux vaut prévenir que guérir » est mis en œuvre dès qu’un projet touchant plusieurs de ses administrés voit le jour. Dernièrement, il a convié les locataires des 33 logements de la rue Anne Frank pour évoquer le chantier de réhabilitation, mis en place par le bailleur Tisserin habitat.

Le premier magistrat de la commune s’est très bien qu’un chamboulement d’habitude ainsi que la peur de l’inconnu peuvent chagriner les personnes concernées. Pour éviter cela, le meilleur moyen est d’expliquer en amont ce qui va se passer et écouter les interrogations et les craintes que cela peut engendrer. Ce projet de réhabilitation date de plusieurs mois. Les techniciens de Tisserin habitat ont expliqué, au porte-à-porte, les travaux envisagés avec à l’appui des photos de projection de leurs futures habitations. Malheureusement, les études de faisabilité s’appuyant sur les ambitions de Tisserin habitat ont démontré que cela n’était pas possible et que le bailleur lillois devait changer son fusil d’épaule. Après un retard de six mois, le chantier va pouvoir commencer mais le maire a souhaité provoquer cette récente réunion publique pour que les riverains puissent échanger avec les représentants de Tisserin habitat. Sophie Citerne, responsable du programme habitation, Sylvie Meloni, responsable du service Innovation et John Taverne, pilote social, ont répondu à l’invitation d’Alain Bézirard pour éclairer au mieux les locataires du lotissement en question. Dans un premier temps, à l’aide d’un diaporama, on découvrait que le lot « intérieur » débutait à la mi-janvier 2025 et celui dit « extérieur » début mars 2025 avec une fin de chantier envisageait en mars 2026. Si le premier lot consiste à mettre aux normes l’électricité, entre autres et que le second concerne les huis qui apporteront une étanchéité optimale avec l’apport de PVC sur des bâtis existants, bien d’autres faits ont été soulevés. « Bien évidemment, les techniciens vont travailler au cas par cas et vont essayer, quand cela est possible, de répondre aux attentes des riverains » annonçait Alain Bézirard et d’enchérir « Bon nombre de locataires ont voulu améliorer leur logement sans en avertir leur propriétaire. Ce dernier laissait faire et aujourd’hui, on se retrouve avec des palissades, des aménagements de cave et autres interventions qui méritent réflexion. » Sophie Citerne a aussi expliqué que ce futur chantier se déroulera par phases et que des bennes installées, réduisant le stationnement, seront déplacées au fur et à mesure de l’évolution. « Et cette réhabilitation, va augmenter nos loyers ? » avançait l’une des treize locataires présents. Inquiétude fort légitime qui rassura l’assemblée quand Sophie Citerne annonça, qu’en moyenne, une augmentation de 4 euros sera constatée. Avant de clôturer cette réunion, les représentants de Tisserin habitat précisaient, qu’au cours du projet de réhabilitation, ils seraient sur place chaque mercredi et donc accessibles pour les riverains afin de répondre aux interrogations de tout un chacun.