Les erquinghemmois se sont déplacés massivement à l’occasion de la commémoration du 11 novembre. Alain Bézirard, maire, était ravi de ce regain patriotique en faveur d’une valeur qui lui est chère, celle du devoir de mémoire.
La commémoration a débuté par une messe du souvenir célébrée par l’abbé Delécluse en l’église saint Martin. A l’issue de celle-ci, tous se sont retrouvés au monument aux morts pour un dépôt de gerbes. Avant celui-ci, l’adjoint au maire, Michel Lannoo, a lu le discours officiel clamé dans toutes les communes de France et de Navarre. « C’était il y a 107 ans. Un million quatre cent mille soldats « tombés au champ d’honneur », autant de familles meurtries. Quatre millions de blessés et de mutilés. Et parmi ceux apparemment indemnes, combien de nuits hantées par des terreurs sans fin ». Les mines figées en disaient long sur ces propos. La Marseillaise, chantée par 44 écoliers du village, donnait encore plus d’envergure à ce moment solennel. La musique municipale d’Erquinghem-Lys (MME) a ensuite emmené dans son sillage l’assemblée jusqu’au cimetière militaire où un second dépôt de gerbe s’est tenu. Alors que le cortège rejoignait le complexe Agoralys, les écoliers étaient invités à retirer friandises et gaufres en mairie. Dans la salle de la Lucarne, Alain Bézirard, entouré de son équipe d’élus, a mis en avant dans son allocution ô combien il était important de relayer l’Histoire et d’entretenir les souvenirs de ces soldats disparus bien trop vite. « La transmission aux plus jeunes est essentielle » terminait-il. Un vin d’honneur clôturait cette commémoration.


